Trois bières et un jeu s’il vous plaît !


Moi j’m’en fous je triche est un bar à jeux associatif qui n’a que deux mots à la bouche : convivialité et découverte

Fanatiques de poker, maniaques du Monopoly et passionnés d’échecs, passez votre chemin ! A Moi, j’m’en fous je triche, les jeux « classiques » sont bannis des tables, non pas parce qu’ils sont mauvais mais parce qu’ils sont trop connus. « Nous avons plus de 600 jeux à disposition et aucun en double. Le but est de faire découvrir de nouvelles choses aux gens qui viennent » affirme Matthieu, l’un des nombreux bénévoles de l’association. « Pour nous, le jeu est un objet culturel et nous avons un peu le rôle de libraires vis-à-vis de nos adhérents. Concevoir un jeu ne se fait pas du jour au lendemain. D’ailleurs nous invitons régulièrement des auteurs ici pour qu’ils partagent leur expérience » renchérit Nathlalie Zakarian, employée à mi-temps depuis quelques mois. En résumé, Nathalie et quelques autres bénévoles passionnés, surfent sur le net, feuillettent des magazines spécialisés et se rendent à des festivals pour se faire une idée des nouveautés. Pas évident de faire le tri parmi les quelque 800 jeux qui sortent chaque année.
Les premiers à profiter de ce savoir sont les membres de Moi j’m’en fous je triche. Moyennant une adhésion de 6 euros par an, ils peuvent venir dès que l’envie de jouer les démange. Sans devoir consommer : « Le but de cet endroit n’est pas de pousser à la consommation. On peut venir jouer sans le sou ! Même si notre rêve de départ était de créer un lieu où l’on puisse boire un verre, jouer et fumer en même temps… Pour la cigarette, maintenant, c’est fini ! » plaisante Nathalie. Et la recette fonctionne puisque l’association compte près de 2200 adhérents.

Sandrine Mangenot

JOURNÉE DU JEU RUE LEYNAUD
Demain, une grande fête du jeu est organisée dans toute la rue Leynaud (1er). Rendez-vous de 14 à 19 heures, pour tous ceux qui voudront s’essayer aux jeux traditionnels, de plateau, de société, de stratégies… Mais aussi aux jeux grandeur nature comme un Pacman géant dans le quartier !

Article paru le 23 mai 2008 dans Lyon Plus.

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